
Néron-Macron-Boucheron : l’or, l’argent et le bronze olympiques
Pour une fois, Olivier Faure a été bien inspiré : « On attendait Jupiter, on a eu Néron. » Victor Hugo n’eut pas mieux dit. Néron-Macron-Boucheron ? Jamais la comparaison ne s’est autant imposée que ces jours-ci. Lisant cette merveille d’anthologie littéraire consacrée au sport, récemment parue dans la collection Bouquins sous la plume de Denis Gombert, je tombe sur un passage de la « Vie des douze Césars » où Suétone retrace l’« épopée » olympique de Néron à l’Olympiade de l’an 67, inondant la Grèce d’une pluie d’or, de colifichets et de promesses sans lendemain. Quasi du Macron.