
Intermittents du spectacle : profiteurs ou boucs-émissaires ?
Il y a deux choses que la droite libérale déteste tout particulièrement : la dépense publique et les « parasites » qui vivent de celle-ci, les « parasites » étant des individus qui gagnent très peu mais déjà beaucoup trop, selon elle, comparativement au travail qu’ils fournissent. Car la droite, on le sait, c’est l’amour du « secteur privé », gage de rigueur de gestion et d’efficacité économique. Et peu importe que les règnes de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, les rapines des patrons voyous, les naufrages bancaires et les errements délirants des traders dilapidateurs de milliards démontrent le contraire, seul compte le mythe.