L’association Exil H organise une soirée-débat animée par Olivier François à l’occasion de la réédition de « L’Esprit de Dostoïevski » de Nicolas Berdiaev (Éditions R & N). Deux penseurs qui ont sondé comme personne les gouffres de l’âme humaine. Rendez-vous le mercredi 27 novembre, à 20 heures, au 9 rue du Vieux-Colombier, dans le 6ᵉ arrondissement de Paris.
Quels que soient les résultats électoraux et les mouvements d’opinion traversant la société française, l’impeccable homogénéité idéologique « libérale-libertaire » du monde médiatique hexagonal ne frémit jamais et semble absolument inébranlable. À la source de cet étrange phénomène, un système de formation des jeunes journalistes parfaitement verrouillé, composé d’écoles chargées de transmettre une implacable doxa en dehors de laquelle il n’y a point de salut professionnel. Un système analysé par Xavier Eman dans un petit livre d’enquête, « Formatage continu », paru aux éditions de la Nouvelle Librairie, qu’il présente pour le site de réinformation Breizh Info.
En Italie, les débats autour de l’immigration se heurtent à une réalité dérangeante : la corrélation entre immigration et criminalité violente. Si les jeunes issus de l’immigration sont complaisamment présentés par les médias centraux comme intégrés (ou en passe de l’être), les données statistiques disent tout autre chose. Elles montrent une surreprésentation des étrangers dans les violences sexuelles, les meurtres et les délits impliquant des mineurs. Adriano Scianca fait le point.
En biologie, les nuisibles sont des organismes prédateurs et parasitaires. Il en va de même dans les comptes publics : les « dépenses nuisibles » sont l’ensemble des dépenses inutiles, somptuaires, contre-productives, en un mot comme en cent : elles sont nocives. Elles sont aujourd’hui envahissantes et plombent la stratosphérique dette publique française. C’est à ces dépenses que le Xe Forum de la dissidence a décidé de s’attaquer, sous la houlette de Jean-Yves Le Gallou. Aide aux associations, aide aux migrants, aide à la presse, au développement, à l’Ukraine, à la transition écologique, etc. Tout bon gouvernement devrait procéder à des coupes budgétaires au lieu d’augmenter une fois de plus les impôts. Bref, tailler, au lieu de tondre. Rendez-vous le samedi 16 novembre de 9 h30 à 18h30.
Depuis sa récente réélection, Donald Trump incarne plus que jamais une figure singulière de la scène politique mondiale. Son retour sur le devant de la scène s’inscrit dans une tendance qui semble aujourd’hui s’affirmer avec force outre-Atlantique : celle d’une « post-politique », une forme de communication politique épurée de l’art du raisonnement, où le discours se résume à une série de slogans bien frappés. Dans cette ère de l’instantané et de l’image, Trump se distingue comme un maître dans l’art d’incarner ses messages. Là où l’homme politique français doit justifier chaque promesse, chaque projet, Trump n’a qu’à affirmer — le verbe lui suffit, la posture achève le reste.
Retour aux affaires pour Donald Trump. Un « come back » fracassant après sa défaite en 2020, mais aussi quatre inculpations pénales, 34 condamnations pour crime et deux tentatives d’assassinat. Beaucoup pour un seul homme , mais apparemment pas pour lui, qui s’offre une nette victoire, au grand dam d’un monde médiatique européen qui, une fois encore, a confondu ses désirs et la réalité.
La Géorgie se trouve à un carrefour. Après des élections législatives controversées, le 26 octobre, le parti au pouvoir, le Rêve géorgien, doit répondre à des accusations d’inféodation à Moscou, tandis qu’il maintient sa volonté d’adhérer à l’UE. Dans un contexte de fortes pressions occidentales, l’opposition, soutenue par la présidente Salomé Zourabishvili, dénonce les dérives d’un gouvernement perçu comme ultra-conservateur et russo-centré. Mais c’est faire peu de cas de la Géorgie d’en bas, fort peu progressiste et souvent nostalgique ; ni non plus d’une économie géorgienne largement dépendante de sa relation à la Russie. Gilles Carasso, qui a dirigé l’Institut français de Géorgie, dresse un état des lieux des tensions qui traversent le pays.
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