Alors que les rapports de force internationaux connaissent un basculement sans précédent, le site Breizh-info.com s’est entretenu avec Alain de Benoist pour décrypter les mutations en cours. Le philosophe et penseur de la Nouvelle Droite revient sur les récents événements qui ébranlent l’ordre mondial : le tournant stratégique amorcé par Donald Trump, la rupture entre Washington et Bruxelles, le désengagement américain en Ukraine et la montée en puissance des pôles de civilisation opposés à l’Occident.
Si les soubresauts de la politique politicienne et les vicissitudes des agitations partisanes ne sont pas forcément d’ordinaire au cœur des préoccupations de notre revue, leur observation et leur analyse n’en restent pas moins un passionnant et indispensable révélateur de l’état politico-médiatico-social de notre pays ainsi qu’un indicateur des divers mouvements et évolutions de son opinion et de ceux qui prétendent l’incarner.
C’est pourquoi désormais, chaque mardi, Nicolas Gauthier nous livrera sa chronique politique, décortiquant le « théâtre d’ombres » de l’actualité des partis et des assemblées, avec toute l’acuité et l’ironie mordante que lui connaissent nos lecteurs.
Le nationalisme corse attendait son aggiornamento – il a tardé à venir. C’est qu’il fallait un homme pour l’accomplir. Cet homme, c’est Nicolas Battini. Avec « Le Sursaut corse. L’identité plutôt que l’indépendance » (L’Artilleur), il signe un livre-manifeste et un livre-mandat aussi décisif que « Pour une critique positive » de Dominique Venner. Car il remet la Corse debout, là où le nationalisme insulaire titubait, lesté d’une rhétorique tiers-mondiste anachronique, plaquée comme une prothèse idéologique sur une terre européenne. Aux autonomistes qui n’en finissent pas de geindre sur une Corse colonisée, Battini oppose un couperet : les Corses ne sont pas des colonisés, ils se sont laissé coloniser par des extra-Européens. D’où l’urgence d’un sursaut. Une dynamique qu’il incarne depuis 2021 avec Palatinu, association culturelle devenue, en 2024, une force politique : Mossa Palatina. Son livre en est l’acte fondateur. Il démonte les mythes mensongers de la « libération nationale » et balise les chemins d’une renaissance. Second acte de notre portrait-analyse.
Le nationalisme corse attendait son aggiornamento – il a tardé à venir. C’est qu’il fallait un homme pour l’accomplir. Cet homme, c’est Nicolas Battini. Avec « Le Sursaut corse. L’identité plutôt que l’indépendance » (L’Artilleur), il signe un livre-manifeste et un livre-mandat aussi décisif que « Pour une critique positive » de Dominique Venner. Car il remet la Corse debout, là où le nationalisme insulaire titubait, lesté d’une rhétorique tiers-mondiste anachronique, plaquée comme une prothèse idéologique sur une terre européenne. Aux autonomistes qui n’en finissent pas de geindre sur une Corse colonisée, Battini oppose un couperet : les Corses ne sont pas des colonisés, ils se sont laissé coloniser par des extra-Européens. D’où l’urgence d’un sursaut. Une dynamique qu’il incarne depuis 2021 avec Palatinu, association culturelle devenue, en 2024, une force politique : Mossa Palatina. Son livre en est l’acte fondateur. Il démonte les mythes mensongers de la « libération nationale » et balise les chemins d’une renaissance. Premier acte de notre portrait-analyse.
Prolongeant le portrait qu’il lui consacre dans le numéro 212 de notre revue, actuellement en kiosques, Jean Montalte, auditeur de la promotion « Léonidas » de l’Institut Iliade, poursuit son exploration de la pensée et de l’œuvre de Ludwig Wittgenstein, figure atypique et trop méconnue de la philosophie moderne à laquelle il cherche à appliquer les outils d’analyse de la logique mathématique.
À l’occasion de la sortie de son ouvrage consacré au grand théoricien prussien de la guerre, Carl von Clausewitz, paru aux éditions de la Nouvelle Librairie en collaboration avec l’Institut Iliade, notre collaborateur Laurent Schang est invité par Sylvain Durain, directeur des éditions du Verbe Haut, à présenter cette haute figure de la polémologie, dont le nom est bien plus connu que la vie et l’œuvre, souvent résumée à l’adage « la guerre est la continuation de la politique par d’autres moyens ».
En novembre dernier, l’Intercollegiate Studies Institute organisait aux États-Unis un colloque très ambitieux consacré à Renaud Camus, sous l’égide de l’American Politics and Government Summit : « Le remplacisme global : lire Renaud Camus dans – et au-delà – du contexte français ». L’occasion de revenir sur « La Destruction des Européens d’Europe », dont la maison d’éditions Vauban Books – codirigée par Ethan Rundell, le correspondant d’« Éléments» aux États-Unis – a entrepris la traduction. Nous publions l’intervention de l’essayiste N.S. Lyons, spécialiste de la Chine, lors de ce colloque.
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