Depuis la fin de la guerre civile meurtrière qui a suivi l’effondrement de la Yougoslavie communiste, la Bosnie vit sous le régime d’une Constitution visant à garantir un équilibre des forces entre les différentes communautés belligérantes. Le pays est donc depuis divisé en deux entités, la République serbe (Republika Srpska) et la Fédération de Bosnie-Herzégovine (croate et musulmane) et chapeauté par un Haut représentant non-élu, ni approuvé par l’ONU, qui s’immisce fortement dans la politique intérieure. Un représentant que Milorad Dodik, le président de la Republika Srpska (ancien libéral passé au national-conservatisme), conteste de plus en plus, ce qui a récemment conduit à sa condamnation par un tribunal de Sarajevo et la prononciation d’un mandat d’arrêt à son encontre. Refusant de reconnaître la légitimité de sa condamnation, le dirigeant des Serbes de Bosnie poursuit son action visant à renforcer la souveraineté de sa République face au pouvoir central et n’a à ce jour toujours pas été arrêté.
Pour tenter de comprendre la crise politique qui traverse ce pays et mieux saisir le point de vue des Serbes de Bosnie, présentés par la presse internationale comme séparatistes, nous nous sommes donc entretenus avec Dušan Pavlović, directeur du Centre de recherche socio-politique de la Republika Srpska, ancien expert au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie.
ÉLÉMENTS : Quelles sont les perspectives de la Republika Srpska à moyen terme, se dirige-t-on vers l’indépendance ou du moins une nouvelle Constitution qui enterrerait le modèle imposé par les accords de Dayton ?
DUŠAN PAVLOVIĆ. Les accords de Dayton pour la paix ne sont en fait pas un « modèle imposé » mais plutôt un traité de paix international signé en 1995, garanti par les grandes puissances mondiales et ratifié par la résolution 1031 du Conseil de sécurité de l’ONU, devenant ainsi une partie contraignante du droit international. La Republika Srpska est l’une des parties contractantes de cet accord, qui lui donne un statut juridique international clair. Le problème, ce n’est pas les accords de Dayton, mais leur démantèlement systématique, qui est mis en œuvre par les cercles politiques panislamistes bosniaques avec le soutien des structures mondialistes occidentales.
Le principal but de ce processus est l’abolition du statut constitutif des Serbes et des Croates et la formation d’une Bosnie-Herzégovine centralisée sous la domination d’un seul peuple. Cette politique de centralisation n’est pas fondée sur l’« État du citoyen » [Ndlr : en opposition avec l’État-nation] mais sur une conception islamiste du politique qui vise à transformer la Bosnie-Herzégovine en un État islamique au cœur de l’Europe, en accord avec l’idéologie des Frères musulmans. Alors que l’Europe est dominée par des démocraties laïques, la centralisation de la Bosnie-Herzégovine équivaudrait à la domination islamique sur deux peuples chrétiens : les Serbes et les Croates.
La stratégie à moyen terme de la Republika Srpska est donc de protéger l’ordre établi par les accords de Dayton et leur annexe 4, faisant office de Constitution de la Bosnie-Herzégovine, mais si le processus de destruction des accords se poursuit, la question du statut politique et juridique de l’État se posera. Dayton est le fondement de la Bosnie-Herzégovine, si les accords sont détruits, celle-ci disparaîtra également, et le peuple serbe décidera de son avenir comme un acteur politique souverain, conformément au droit international.
ÉLÉMENTS : Maintenant que le président Dodik a signé les décrets interdisant aux institutions judiciaires centrales de Bosnie-Herzégovine d’opérer en Republika Srpska, quelles seront les conséquences directes sur le mandat d’arrêt ordonné par Sarajevo contre sa personne ?
DUŠAN PAVLOVIĆ. L’hypothèse de départ de cette question est erronée car la Bosnie-Herzégovine n’a pas d’institutions judiciaires « centrales » dans le cadre constitutionnel de Dayton. La Cour et le Parquet de Bosnie-Herzégovine ne sont pas prévus par les accords de Dayton, mais ont été imposés par des décisions illégales du Haut représentant, sans le consentement des parties signataires. Leur existence, ainsi que leur mode de fonctionnement, représentent une violation manifeste des accords de paix internationaux, car ils ont été établis au-dessus des systèmes judiciaires des entités constituantes par des actes administratifs, et non constitutionnellement, c’est-à-dire dans le cadre de l’annexe 4 de Dayton, qui possède un statut juridique international.
La décision du président Dodik et de l’Assemblée nationale de la Republika Srpska n’est pas une entrave à la justice, mais une défense de l’ordre constitutionnel de Dayton en Bosnie-Herzégovine. Le mandat d’arrêt, émis par Sarajevo, n’est pas un acte légal, mais un instrument politique de pression, qui n’a aucun fondement dans la Constitution. Son objectif n’est pas l’application du droit, mais la mise au pas des représentants politiques de la Republika Srpska qui s’opposent aux violations des accords de Dayton. Une telle instrumentalisation de la justice n’est pas nouvelle : par le passé, ces mêmes institutions ont été utilisées pour poursuivre des politiciens serbes et des membres de l’armée de la Republika Srpska, tandis que les violations de la loi commises par les structures politiques panislamistes bosniaques étaient ignorées.
La question clé n’est pas de savoir quelles seront les conséquences d’un tel mandat, mais plutôt ce que son existence révèle sur l’État de droit en Bosnie-Herzégovine. La Republika Srpska n’a aucune obligation de reconnaître des institutions qui agissent hors du cadre de Dayton. Si l’instrumentalisation de la justice à des fins politiques se poursuit, la Bosnie-Herzégovine perdra le peu de légitimité constitutionnelle qui lui reste. La persécution politique du dirigeant de l’une des deux entités remet directement en cause le principe fondamental de Dayton : l’égalité en droit des peuples constitutifs.
ÉLÉMENTS : Une entente peut-elle être trouvée avec la minorité croate, traditionnellement opposée aux Serbes mais également aux Musulmans, pour une partition de la Bosnie-Herzégovine ?
DUŠAN PAVLOVIĆ. Les Croates sont un peuple constitutif de la Bosnie-Herzégovine, tout comme les Serbes, et ils sont confrontés au même problème : le poids politique de la majorité musulmane. L’objectif de la centralisation de la Bosnie-Herzégovine n’est pas la démocratisation, mais l’établissement d’un État islamique appliquant la charia, sous le contrôle des structures panislamistes des Frères musulmans, comme cela est clairement formulé dans la « Déclaration islamique » d’Alija Izetbegović.
L’élimination systématique du concept constitutionnel des peuples constitutifs, de la démocratie consociative et la destruction des accords de Dayton visent à la soumission politique des Serbes et des Croates en Bosnie-Herzégovine. L’imposition de Željko Komšić comme membre croate de la Présidence de la Bosnie-Herzégovine, élu par les voix bosniaques, montre que la politique musulmane en Bosnie-Herzégovine utilise les institutions pour marginaliser les peuples chrétiens et les rendre politiquement insignifiants.
La Republika Srpska ne prône aucune partition de la Bosnie-Herzégovine, mais elle n’acceptera pas une centralisation soutenue par des structures mondialistes qui conduirait à une islamisation radicale du pays. Si les pressions sur les Serbes et les Croates persistent, la Bosnie-Herzégovine devra faire face à une transformation constitutionnelle inévitable, car aucun peuple ne renoncera volontairement à ses droits collectifs.
ÉLÉMENTS : Comment éviter un coup de force policier des autorités de Sarajevo ?
DUŠAN PAVLOVIĆ. Le danger de voir s’imposer un pouvoir unilatéral en Bosnie-Herzégovine ne viendrait pas du processus démocratique, mais plutôt de la mentalité islamiste et totalitaire de l’élite politique bosniaque, qui utilise les institutions sécuritaires et judiciaires pour dominer les chrétiens serbes et croates. Les organisations de sécurité comme l’OBA (Renseignement) et la SIPA (Agence d’investigation et de protection de l’État), tout comme la Cour et le Parquet de Bosnie-Herzégovine, ne sont pas des institutions reconnues par la Constitution de Dayton, mais des mécanismes de répression politique créés en violation de celle-ci.
En même temps, les autorités bosniaques, avec le soutien des structures mondialistes, promeuvent le concept d’« État des citoyens » alors que leur objectif réel est d’écarter les chrétiens du pouvoir et d’assurer la domination absolue de la majorité musulmane. Ce procédé est typique de l’islam politique : en lieu d’un partage démocratique du pouvoir, les institutions sont utilisées pour éliminer totalement l’opposition.
ÉLÉMENTS : La presse autrichienne a récemment révélé la possibilité d’une intervention de la Force de l’Union européenne (EUFOR), pourtant tenue à une stricte neutralité contre Dodik, que penser de ce développement ?
DUŠAN PAVLOVIĆ. Le simple fait que la possibilité d’une intervention militaire contre un leader légalement élu de l’une des deux entités de Bosnie-Herzégovine soit envisagée démontre à quel point l’ordre démocratique et le droit international sont en train de s’effondrer. L’intervention de l’EUFOR, déployée en Bosnie-Herzégovine sur la base d’une résolution du Conseil de sécurité de l’ONU, ne peut être envisagée que comme une mesure de maintien de la paix, et non comme un outil de répression politique.
Cependant, les structures musulmanes bosniaques à Sarajevo, avec le soutien d’une partie des cercles mondialistes occidentaux, tentent de manière persistante d’instrumentaliser les forces militaires internationales pour atteindre leurs objectifs politiques. Cela reflète la mentalité totalitaire islamiste, qui perçoit l’exercice du pouvoir comme un contrôle absolu sur les secteurs politique, judiciaire et sécuritaire. Ce concept n’a rien de démocratique – il s’agit d’un héritage des Frères musulmans, profondément enraciné dans le corps politique bosniaque.
Afin de garantir la neutralité de l’EUFOR, il est essentiel d’insister sur le strict respect du mandat défini par le Conseil de sécurité de l’ONU, ce qui signifie que toute action unilatérale contre la République serbe constituerait une violation du droit international. En cas de tentative d’intervention armée contre la République serbe, cela poserait non seulement la question de la légitimité de l’EUFOR, mais aussi celle de la Bosnie-Herzégovine elle-même, car cela prouverait qu’elle n’est pas un État démocratique, mais un instrument au service d’un groupe national et idéologique.
ÉLÉMENTS : Quelles sont les perspectives pour une reconnaissance internationale de la Republika Srpska ou en tout cas d’une refonte de la Bosnie sur un modèle confédéral ?
DUŠAN PAVLOVIĆ. La reconnaissance internationale de la Republika Srpska n’est pas une question de volonté politique, mais le résultat d’un processus juridique et historique. La Republika Srpska est une partie contractante des accords de Dayton, ce qui lui confère un statut juridique international clair au sein de la Bosnie-Herzégovine. Si l’érosion de Dayton se poursuit, la question de la validité juridique de la Bosnie-Herzégovine elle-même se posera, car sans la Constitution établie par Dayton, la Bosnie-Herzégovine en tant qu’État perd sa légitimité.
La tentative de centralisation de la Bosnie-Herzégovine n’est pas seulement une violation de Dayton, mais la mise en œuvre d’un islam politique totalitaire, qui, par le biais des structures mondialistes, utilise le récit de l’« État des citoyens » pour abolir les droits des Serbes et des Croates. C’est le procédé que l’on observe dans les États islamisés du Moyen-Orient, où la majorité musulmane prend le contrôle total des institutions et impose la charia sous couvert de « démocratisation ».
Le scénario le plus réaliste pour l’avenir de la Bosnie-Herzégovine est la confédéralisation – un retour aux principes originels de Dayton, où les entités bénéficieraient d’une autonomie maximale dans un cadre commun. Ce serait une solution naturelle, car la Bosnie-Herzégovine n’est pas un État-nation, mais une communauté étatique complexe. Si les violations de Dayton se poursuivent, la Republika Srpska sera contrainte de redéfinir son statut politique, et dans ce processus, la question de sa reconnaissance internationale se posera inévitablement.
ÉLÉMENTS : Quelles opportunités offre la présidence de Trump, en prenant en compte les grands bouleversements géopolitiques qu’elle a déjà amorcés sur le théâtre européen ?
DUŠAN PAVLOVIĆ. Le second mandat du président Donald Trump a déjà conduit à des restrictions sur l’influence des structures mondialistes qui soutenaient la centralisation de la Bosnie-Herzégovine et l’islam politique dans la région. L’administration Trump, par le démantèlement l’USAID, a réduit le soutien aux lobbies bosniaques, qui avaient utilisé pendant des décennies des institutions telles que le Bureau du haut représentant, l’UE et l’OTAN pour démanteler les accords de Dayton et créer un État islamique centralisé en Bosnie-Herzégovine.
Aujourd’hui, Washington ne soutient plus officiellement les mécanismes de répression judiciaire et sécuritaire contre la Republika Srpska et, par conséquent, ne fait plus pression sur les dirigeants politiques serbes. L’approche de Trump en matière de relations internationales, y compris dans les Balkans, repose sur le pragmatisme politique – il n’y a plus d’intérêt pour le soutien d’un camp particulier, mais plutôt pour la stabilité fondée sur le respect des principes de Dayton originaux.
Bien que les États-Unis ne deviennent peut-être pas un allié de la Republika Srpska, l’affaiblissement du soutien à Sarajevo et l’engagement réduit des structures mondialistes ouvrent la voie à une stabilité politique et économique pour l’entité serbe, ainsi qu’à la possibilité pour elle de se construire une position internationale plus forte sur la base de Dayton et du principe de souveraineté des entités.
ÉLÉMENTS : Les États de l’UE, particulièrement l’Allemagne, sont les garants historiques de l’État bosnien tel qu’il existait jusqu’à présent, à quelle réaction peut-on s’attendre de leur part ?
DUŠAN PAVLOVIĆ. L’Allemagne et la majorité des principaux pays de l’Union européenne soutiennent le processus de centralisation de la Bosnie-Herzégovine, ce qui signifie qu’ils continueront de faire pression sur la Republika Srpska pour affaiblir son statut établi par Dayton. Cette politique n’est pas motivée par un intérêt pour la stabilité, mais fait partie d’une stratégie mondialiste plus large, dans laquelle la Bosnie-Herzégovine est conçue comme un modèle régional de multiculturalisme, alors qu’en réalité, c’est un État sous domination islamiste qui se forme.
L’Allemagne, en tant qu’acteur clé de l’UE, soutient activement l’agenda politique bosniaque, comme elle l’a fait pendant la Seconde Guerre mondiale, en utilisant des mécanismes de sanctions, de pression politique et des institutions telles que le Bureau du haut représentant. La politique allemande vis-à-vis de la Bosnie-Herzégovine n’est pas neutre – elle est directement orientée vers le démantèlement de l’ordre de Dayton, ce qui est clairement visible à travers le soutien apporté à son ancien ministre Christian Schmidt, le Haut représentant illégitime qui tente d’imposer des solutions contraires à Dayton en contournant le Conseil de sécurité de l’ONU.
La réaction de l’Allemagne et des autres pays d’Europe occidentale sera la poursuite de pressions via des mesures économiques et politiques, mais sans possibilité d’intervention directe. La Republika Srpska doit continuer à insister sur le droit international et le respect de Dayton, tandis que la politique occidentale mondialiste à l’égard de la Bosnie-Herzégovine perdra de sa force à long terme, car elle entre en conflit avec les relations ethno-politiques réelles en Bosnie-Herzégovine et la résistance souverainiste croissante au sein de l’UE, notamment en Allemagne.
ÉLÉMENTS : Au xxie siècle, la réunion de tous les Serbes en un seul État est-elle toujours un projet réaliste ?
DUŠAN PAVLOVIĆ. La réunion du peuple serbe n’est pas juste un idéal national, mais elle est aussi une nécessité juridique et géopolitique, car les Serbes sont le seul peuple européen auquel le droit à l’unification nationale a été violemment refusé. Dans les Balkans, les Albanais ont réalisé leur projet par la sécession du Kosovo avec le soutien occidental, alors que les Serbes sont tenus d’accepter des frontières artificielles créées par la volonté des grandes puissances, et non par la réalité historique. En raison de ces choix des grandes puissances, les Serbes ont subi un génocide terrible pendant la Seconde Guerre mondiale, avec la responsabilité directe de l’Allemagne.
Bien que l’unification unilatérale ne soit actuellement pas une option réaliste, l’ordre international est en train de changer, et l’affaiblissement de l’hégémonie occidentale mondialiste ouvre la possibilité de reconsidérer les décisions injustes du passé. La Republika Srpska et la Serbie doivent construire un espace politique, économique et culturel unique, tandis que les bouleversements géopolitiques détermineront le moment où la question serbe sera résolue conformément aux mêmes principes qui ont été appliqués à d’autres peuples de la région. Le droit historique à l’unification du peuple serbe n’a pas été aboli à jamais – il a seulement été retardé par des circonstances politiques, et ce processus dépendra de l’affaiblissement continu du système mondialiste et de la consolidation de la force nationale serbe.
ÉLÉMENTS : Quelle place pour la Republika Srpska dans les projets d’intégration européenne de la République de Serbie ?
DUŠAN PAVLOVIĆ. La Republika Srpska est une partie stratégique et nationale du corps politique serbe, et toute politique d’intégration européenne de la Serbie doit prendre en compte les intérêts et la position constitutionnelle de la Republika Srpska dans le cadre de la Bosnie-Herzégovine de Dayton. Le processus d’adhésion à l’Europe de Bruxelles n’est pas seulement une question technique, mais bien souvent un instrument d’influence mondialiste pour refaçonner politiquement les États des Balkans : par exemple les pressions sur la Serbie pour qu’elle limite son soutien à la Republika Srpska et se plie à la conception islamiste d’une Bosnie-Herzégovine centralisée.
Dans ce contexte, la Republika Srpska se doit d’avoir un statut clairement défini dans le cadre des négociations de la Serbie avec l’UE, car toute tentative de conditionner l’intégration européenne de la Serbie à l’affaiblissement de l’autonomie des Serbes de Bosnie constituerait une violation directe des accords de Dayton et une capitulation politique face au pouvoir mondialistes.
Compte tenu de la résistance de plus en plus marquée des forces souverainistes en Europe contre la bureaucratie bruxelloise aliénée, la Serbie et la Republika Srpska doivent construire leur propre modèle de développement politique et économique, en s’appuyant sur des partenaires stratégiques en dehors des structures occidentales mondialistes. Les intégrations ne sont pas un processus inconditionnel – si l’UE continue avec une politique de conditionnements idéologiques et de chantages, l’intérêt à long terme des Serbes n’est pas une intégration à tout prix, mais la préservation de la souveraineté et le renforcement de l’indépendance nationale.
© Photo : Dušan Pavlović
Pour approfondir sur le sujet traité, étant donné sa complexité, voici quelques liens vers les travaux de l’Institut de notre interlocuteur :
Analyse des défis de la politique publique serbe – deuxième numéro
Genèse des Frères Musulmans et de l’Islam radical en Bosnie-Herzégovine
Independent International Commission of Inquiry on Sufferings of Serbs in Sarajevo Between 1991-1995