Arnold Gehlen reste à découvrir. La traduction de Morale et hypermorale, aux éditions Krisis (La Nouvelle Librairie) et le dernier numéro de Nouvelle École qui lui est consacré sont l’occasion pour Ego Non de présenter au public francophone l’œuvre du grand Allemand, à la croisée de l’anthropologie philosophique et de l’institutionnalisme. L’hypermorale, c’est une morale qui a dégénéré en moraline universaliste pseudo-consensuelle et en sentimentalisme confortable. Chacun est prié de s’y soumettre, pas Arnold Gehlen.