Voir son nom jeté en pâture, associé à des idées infamantes qui ne sont pas les siennes et assorties de révélations sur sa vie privée n’est pas une expérience agréable, vous pouvez me croire ! C’est ce que je vis depuis quelques semaines, depuis le 13 avril précisément, jour où Libération m’a gratifié d’un article plus que malveillant écrit dans l’objectif de me faire « désinviter » d’un colloque sur le wokisme où je devais m’exprimer (manœuvre insidieuse qui malheureusement fonctionné) et, accessoirement, de m’abattre socialement au moment même où je suis à la recherche de nouveaux engagements professionnels, me faisant passer pour un extrémiste doublé d’un fou. Un règlement de comptes tout en délicatesse de la part d’un journal qui, à l’avant-garde de l’offensive woke, a bien compris qui étaient ses ennemis.
Comme je l’ai expliqué ici mais aussi dans l’entretien que j’ai accordé à Front Populaire et dans celui que j’ai eu avec Vincent Lapierre, j’ai décidé que cette attaque en traître était celle de trop et que cette fois je saisirais la justice pour faire respecter mon honneur et mon droit à ma vie privée. Seul problème : intenter une action en justice coûte de l’argent, et je n’en ai guère, surtout en ce moment. Avec le soutien de la revue Éléments je me suis donc résolu à lancer un appel aux dons et le résultat a été au-delà de mes espérances, tant en ce qui concerne la somme récoltée que la vitesse avec laquelle les soutiens ont afflué. Le mouvement de solidarité né autour de cette affaire a été exemplaire, la générosité s’est manifestée de partout, de tous les milieux, à gauche aussi bien qu’à droite, que ce soit à coups de quelques euros ou de sommes beaucoup plus importantes. Je ne m’attendais pas à un tel répondant de la part de mes lecteurs et ça a été pour moi une excellente surprise !
Car il s’agit davantage que d’argent : il s’agit de prendre la température de l’opinion anti-woke qui, j’en suis persuadé, est nettement majoritaire dans nos sociétés. Ces dons, assortis souvent de messages de sympathie, m’ont confirmé que les gens ne supportent plus ce climat de terreur idéologique, que le règne sans partage des vieux médias n’est plus incontesté et que Libération bat tous les records d’impopularité et ce un peu partout en France !
Déjà, en allant jeter un œil sur le compte Twitter de Libération et en lisant les commentaires suscités par l’article écrit contre moi, j’avais remarqué que le parti pris des trois journalistes mandatés pour m’abattre était loin de faire l’unanimité parmi les internautes…
Si quelques titres de presse ont repris sans vérification aucune les salades rances de Libé (même pas envie de citer ces canards, je n’ai aucune raison de leur faire de la pub), la plupart des autres médias s’étant exprimés sur l’affaire n’ont pas été dupes et ont offert à leur public un tout autre son de cloche. Citons parmi eux L’OJIM, Résistance Républicaine, Breizh Info, Riposte Laïque, Nouvelles de France, Arrêt sur Info, Planètes 360, Agoravox (pardon à ceux que j’oublie) qui, tous, ont pris mon parti et, ce faisant, ont opté pour la défense de la liberté d’expression et la résistance au wokisme. Merci à eux !
A relever également quelques soutiens dans les médias audiovisuels, tels que celui de mon ami Pierre-Manuel Heu, animateur du Libre journal du cinéma sur Radio Courtoisie (il m’avait invité il y a quelques temps pour parler du phénomène Netflix) qui, en compagnie de l’écrivain Pierre Cormary qui abondait dans son sens (et qui vient de faire paraître un essai consacré à l’actrice Aurora Cornu), a vigoureusement pris ma défense lors d’une de ses récentes émissions.
Ça a été le cas aussi de Jean-Yves Le Gallou qui, dans son émission I-Mediasur TV Libertés, émission consacrée à la critique des médias, m’a apporté son soutien.
Parmi les soutiens de médias indépendants, l’un m’a particulièrement touché car il provient de quelqu’un qui me connaît bien et qui, pour cette raison, a écrit à mon propos quelque chose de particulièrement pertinent. Il s’agit de Raphaël Pomey, le rédacteur-en-chef du Peuple, qui, sur son média en ligne personnel (hébergé également sur la plateforme Partager comme le mien), a fait paraître un très bel article. Je vous laisse le lire ici.
Il me faut également remercier les diverses personnalités « dissidentes » qui m’ont apporté leur soutien public via les réseaux sociaux. Je n’ai pas pu enregistrer l’ensemble de ces déclarations mais en voici un petit florilège.
Pascal Eysseric, directeur de la rédaction d’Éléments :
Pierre-Yves Rougeryon, président du Cercle Aristote :
Jean Bricmont, l’auteur de l’excellent essai Les Censeurs contre la République :
Francis Venciton, ancien secrétaire général de L’Action française :
L’Action française elle-même (qui, depuis, a elle-même tenu tête à une tentative de censure commanditée par Gérald Darmanin) :
L’Insitut Humanisme total, dirigé par Loïc Chaigneau, auteur du brillant essai Marxisme et intersectionnalité :
Le romancier Romain Martin, qui vient de faire paraître son troisième roman Les Barbelés du pénitent :
Le critique littéraire Juan Asensio, animateur du blog Stalker et contributeur au dernier numéro de Krisis :
Jean Romain, philosophe et député au Grand Conseil genevois :
Merci à eux tous pour leurs mots, ainsi qu’aux très nombreux autres qui m’ont écrit en privé pour m’assurer de leur soutien et me faire comprendre que je n’étais pas seul dans ce combat ! Le procès que j’ai intenté n’est pas seulement celui de David L’Épée contre Libération, il est beaucoup plus que cela, il est celui des partisans de la liberté contre ceux de la dictature intellectuelle woke. Et ce procès, comme tous ceux qui suivront, dans et hors des tribunaux, nous allons les gagner, parce que nous sommes plus nombreux, parce que la raison et le bon sens sont de notre côté, et parce qu’ici nous sommes en Europe – et pas sur le campus d’Evergreen !
© Photo : Twitter et capture vidéo : Au quotidien « Libération », on agit en bande organisé, surtout lorsqu’il s’agit de traquer l’extrême droite. Ici, Nicolas Massol, Maxime Macé et Pierre Plottu – ou la bande des trois. Chiens truffiers de l’extrême droite, comme les appelle l’Observatoire du journalisme, ou motocrottes ? À vous de juger.