Tout a une fin, les virus comme le reste. Ils disparaissent presque aussi subitement qu’ils apparaissent. Même chose des feuilletons. Sauf rebondissement, celui du Covid-19 n’aura duré qu’une saison. Dans le jargon journalistique, ce n’est qu’une « séquence médiatique » de plus. Ainsi passe la gloire, actualité ou pas. Sic transit gloria mundi – et immundi. Shakespeare l’a dit plus théâtralement – la vie, cette « histoire dite par un idiot, pleine de bruit et de fureur, et qui ne signifie rien » ! Mais voilà, cet idiot, jadis shakespearien, est aujourd’hui interprété par Christophe Castaner et Sibeth Ndiaye. Sinistre.
La fréquence de ces séquences fait que chacun s’y plie machinalement. Tout ne finira-t-il pas dans la poubelle de l’histoire, n’est-ce pas, avec ce bruit caractéristique de papier froissé que font d’autres poubelles, celles de nos ordinateurs, lorsqu’on les vide : crash, scrach, plouf ! À répétition, elles fabriquent de l’amnésie collective. Des hommes-poissons rouges. On efface et on recommence, et ainsi de suite. L’amnésie est la gardienne du Système, stade Alzheimer de notre hébétude. La prochaine séquence agira sur nous avec la même efficacité salivaire qu’un produit appétant sur un chien galeux. Nous baverons, nous remuerons la queue de contentement en engloutissant notre pâtée médiatique. Avant de passer à une autre.
La traque au mouton noir
Jusqu’au bout, on aura eu l’impression d’assister à une pièce d’Eugène Ionesco, théâtre de l’absurde, dans laquelle les objets ont remplacé les hommes, à ceci près que les objets étaient manquants. Chez Ionesco, ce sont des chaises. Chez nous, des masques, des gants, du gel hydro-alcoolique. Dès lors que les masques n’ont plus été indispensables, inévitablement, les maires en ont enfin reçu, mais les uns bâillaient, les autres s’apparentaient à de vieilles serpillières, d’autres encore à des serviettes hygiéniques usagées. L’amateurisme industriel, marque française ! Aussitôt, les réseaux sociaux se sont transformés en chambres d’accusation. Les tricoteuses féministes ont accablé les couturières réacs, Monsieur Ronchon a rouspété, Madame Bougon l’a houspillé. Salauds de maires, salauds d’employés municipaux, vous qui distribuez les masques comme des tracts électoraux, sans gants (fichtre), sans respecter les distances de sécurité (diantre), sans gel hydro-alcoolique (diable). Malheur à qui sortait sans son masque. C’est à peine s’il n’était pas dénoncé sur-le-champ. Le mouton craint le loup certes, mais sa rage, il la réserve au mouton noir, injure à son conformisme (pour une fois la fable n’est pas extraite de La Fontaine, mais du philosophe Alain).
L’instant qui suit une grande frayeur est toujours un peu piteux. Les uns s’en tirent en se poussant du col, les autres en renchérissant dans le zèle et l’obéissance, jusqu’à l’absurde, comme dans Ionesco.
Rappelons la scène, en ce lundi 11 mai, jour de la Libération du territoire. Le temps était clément, mais l’atmosphère pesante, à l’inquiétude, et les Gaulois plus retardataires que réfractaires. Le 11 mai n’y changea rien, la France est restée à l’arrêt quinze jours durant, Paris ville morte, un bonheur de circulation, pas croisé un seul Gilet jaune. Seraient-ils devenus le temps d’un confinement-déconfinement des Masques jaunes, aussi dociles et apeurés que leurs adversaires décriés ? La quasi-totalité des Français (96 %) a approuvé les mesures de confinement. La programmation d’un déconfinement par paliers a fait l’objet de la même ferveur plébiscitaire. La peur produit des majorités écrasantes. Telle est la réponse unanimitaire, plus forte que la réponse immunitaire. Et après tout, l’unanimité n’est-elle pas l’immunité de groupe ?
Cobayes à algorithmes
Retour à la normale ? On en doute, même si on le redoute. Il y a des philosophes qui, à l’instar de Giorgio Agamben, voit l’état d’exception schmittien triompher partout dans le monde, le Covid-19 n’étant qu’un épisode de plus dans le déploiement planétaire du contrôle social et l’extension sans fin de la société de surveillance. De fait, les épidémies ont toujours accéléré le développement de l’État statistique, de l’État sanitaire, de l’État gendarme, de l’État nounou. De fait, il y aura toujours plus de puces, de processeurs, de capteurs, de mouchards qui enregistreront nos traces numériques, un peu partout, comme les cailloux blancs du Petit Poucet, qui nous géolocaliseront H24, qui sociodétermineront nos comportements et cartographieront nos désirs. À l’avenir, rien n’échappera à leur contrôle. Les objets connectés seront alors pareils à des bracelets électroniques.
Connecto, ergo sum. « Je suis connecté, donc je suis », au sens du verbe « suivre », ce dont témoignent les innombrables followers. Notre avenir numérique est tout tracé, il nous transformera en cobayes d’algorithmes savants qui paramétreront des affinités, qu’on se plaisait à croire jusque-là électives, en les faisant coïncider avec des algorithmes qui anticiperont nos choix de consommation, préviendront nos cancers et nos AVC, écriront notre futur. Les algorithmes, c’est le destin. Il sera statistique et probabiliste. Le pilotage automatique en somme, en échange d’un gain de longévité, de sécurité et de confort.
Au commencement, la pétoche
Au moins le coronavirus aura-t-il un peu écorné les prétentions de l’homme moderne, qui a redécouvert sa condition précaire d’Homo vulnerabilis. Il s’est même offert une Grande Peur médiévale, contemporaine donc. La peur, pfuit ! Or, plus que jamais celle-ci reste un des principes actifs de l’histoire. Au commencement, sournoise, c’était un diamant brut, terrifiant. Thomas Hobbes l’a polie pour en tirer son Léviathan si empreint de terreur (1651) et arracher l’homme à son état de sauvagerie naturel : la guerre de tous contre tous. « Moi et la peur sommes jumeaux », indique-t-il dans son autobiographie en distiques. Hobbes est l’anti-Aristote comme Rousseau sera l’anti-Hobbes. Il est noir, sombre, implacable comme la peste qui décima Athènes au Ve siècle avant notre ère. Le tableau que nous en a laissé Thucydide, aussi troublant que du Jérôme Bosch, à la sobriété de l’écriture près, ne pouvait que stimuler sa vision du monde : « Nul n’était retenu ni par la crainte des dieux, ni par les lois humaines ; on ne faisait pas plus cas de la piété que de l’impiété, depuis que l’on voyait tout le monde périr indistinctement » (La Guerre du Péloponnèse).
Quelle est la dynamique des peurs ? Eh bien, elle est virale ! C’est pour cela que la convocation des statistiques sur la létalité – chères aux sceptiques et aux complotistes – tout autant d’ailleurs que la théorie des probabilités (celle par exemple de contracter le coronavirus et d’en mourir) ne sont pas d’un grand secours ici. Pourquoi les accidents d’avion font-ils plus peur que les accidents automobiles ou ferroviaires ? Pour la raison qu’on craint plus les virus que les cancers. Pèse sur eux la grande loi de l’incertitude (pourquoi moi), l’arbitraire de la contamination, sa gratuité injustifiable, son invisibilité, son intraçabilité, sa contagiosité, son temps d’angoisse et de latence, sa mortalité bien sûr (même faible, même rare), sans parler de l’absence de vaccin et de l’impuissance de la médecine. C’est tout cela qui, réuni, a accru la perception du risque, que le confinement a institutionnalisé en peur socialement légitime.
La « pastorale de la peur »
On a beaucoup cité ces derniers temps le livre de Jean Delumeau, La Peur en Occident, XIVe-XVIIIe siècles (1978). C’est une archéologie de nos peurs qui se lit comme un thriller ; elle aura exercé une fascination durable sur tous ses lecteurs. Mais n’en déplaise à son auteur, les épisodes de terreur qu’il décrit avec une pointe de condescendance ne nous sont pas moins familiers qu’ils ne l’étaient à leurs contemporains. En bon clerc progressiste, Delumeau ciblait intentionnellement ce qu’on n’appelait pas encore les paniques morales, forcément réactionnaires : la « pastorale de la peur », d’après sa fabuleuse mais très contestable expression, appartenant selon lui à une Église préconciliaire archaïque déclinant sa théophanie punitive et sa théologie du péché. Air connu, disait Feydeau. La vérité, c’est qu’on ne se défait pas aussi aisément de peurs ancestrales, même si les belles âmes conciliaires, dans leur ingénuité, s’imaginaient pouvoir les corriger par un nouveau catéchisme œcuménique aussi fadasse que démobilisateur. La peur demeure un mythe théologico-politique diablement mobilisateur.
Un des mérites du livre de Delumeau néanmoins, outre sa dramaturgie parfaitement maîtrisée, c’est qu’il dégage une structure quasi théâtrale des pandémies : leur naissance, leur vie, leur mort. Premier acte : le déni des autorités qui n’y voient que la récurrence saisonnière d’une maladie quelconque (la grippe hivernale). Deuxième acte : le moment panique, la fuite, l’exode, les uns s’aspergeant de vinaigre, les autres d’eau bénite (rien n’a changé). Troisième acte : l’enfermement des malades, la suspicion qui pèse sur eux (pour sauver des vies, on séquestre la vie). Quatrième acte : les chapelets de morts, la disparition des rites funéraires (entraperçue au plus fort de l’épidémie). Cinquième acte : la recherche des coupables. On y est.
Quand Macron s’en va-t-en guerre
On pressent, on espère une vague de dégagisme, que le premier tour des municipales a occultée. Ah, si elle pouvait emporter Macron ! On se souvient qu’au début de son mandat, des journalistes empressés avaient couvert l’idole de lauriers en lui offrant une apothéose romaine, la « jupitérisation » du trader dans une variante de la multiplication des pains (lui multipliait les gains). Mais aujourd’hui, il multiplie les plaintes. Il marchait sur l’eau, il n’en finit plus de couler. Son hologramme, qui se confondait avec son auréole, n’est plus qu’un ectoplasme dont la régente Brigitte peine à tirer quelque parti. En vrai, la « jupitérisation » aussi prématurée que subite du Président annonçait la « citrouillification » de l’empereur Claude divinisé de son vivant, pantalonnade hilarante sûrement imaginée par Sénèque. Ainsi se vérifie une fois de plus l’antique adage qui veut qu’il n’y ait jamais loin du Capitole à la roche Tarpéienne, où beaucoup, et pas seulement des Gilets jaunes, aimeraient le précipiter. Mais qui lui opposer ?
Marine et ses chats
Marine Le Pen ? Tout le monde sait, sauf elle, qu’il ne faut pas compter sur elle. Elle aura transformé ces huit semaines de confinement en autant de semaines de ronronnement durant lesquelles sa parole a été chiche, timide, tremblotante, inhabituellement passive. Début mai, elle a même poussé la prudence jusqu’à demander un prolongement du confinement de deux à trois mois, histoire de rester un trimestre de plus avec ses chats chéris. À peu près tout rouvrait, les écoles, les Ehpad, les commerces, mais pas le Rassemblement national. Serait-ce un avatar du syndrome de sortie de prison ? Le choc de la libération qui paralyse les prisonniers et les reclus qui ne savent plus quoi faire de leur liberté retrouvée. Durant le confinement, on avait même l’impression que la présidente du RN s’adressait à nous depuis le parloir d’un couvent, d’une voix tremblante, comme une mère supérieure chapitrant des malheureux qui s’aventureraient en dehors de leur cellule. Ce qu’elle aura fait avec le plus d’entrain tout ce temps, c’est de poster des selfies avec ses chats sur le compte Instagram privé qu’elle leur a dédié. En une vidéo virale, la nièce une fois de plus a surclassé la tante, mais la cadette s’est réfugiée dans la métapolitique et retirée sur son Aventin lyonnais.
Franchement, on n’en peut plus de Marine et de ses chats. Là, présentement, je n’ai plus qu’une envie folle, irrépressible : les balancer dans un four à 220°C comme Jean-François Stévenin dans Y a-t-il un Français dans la salle ? (1982), petit joyau du cinéma populiste signé Jean-Pierre Mocky, tiré du roman de Frédéric Dard (pas lu malheureusement). Stévenin, parfait dans sa composition de flic homosexuel tordu, queer (déjà), s’amuse à faire peur à une Jacqueline Maillan des grands jours, la voix haut perchée, mais mémère flageolante et terrorisée par son bourreau qui va carboniser son chat. C’est trop pour Madame Flück (Jacqueline Maillan) qui lui plante un couteau de cuisine dans le bide. On n’en demande pas tant à Marine, mais de grâce, si elle pouvait se consacrer à l’élevage félin, bon débarras pour les humains, ses électeurs en tout cas, qui lui décerneraient sans peine l’ordre du mérite agricole.
Front populaire ou front populiste ?
Alors qui sera le candidat de la France périphérique, le champion du peuple jaune contre les élites arc-en-ciel ? À vos jeux, M’ssieurs-Dames ! La présidentielle est lancée et elle ressemble à un improbable casting de Loft Story. Tapez 1 pour Cyril Hanouna en perruque, tapez 2 pour Jean-Marie Bigard en slip kangourou. Michel Onfray ajoutant une touche philosophique au tandem de clowns et Didier Raoult sa notoriété mondiale. Pas de méprise. J’aime beaucoup Onfray. Ma femme ne jure que par lui, elle nous a même abonnés à sa revue (un peu plus, j’en deviendrais jaloux). Je signe des deux mains sa Grandeur du petit peuple (2020), pour peu de lui adjoindre une élite digne de ce nom.
Comment du reste ne pas être impressionné par pareil personnage, un de nos derniers monstres, la famille des boulimiques, avec Depardieu et quelques autres, dont Alain de Benoist, mais lui muselé ? Mise bout à bout, son œuvre pèse aussi lourd qu’une bobine de papier imprimerie. Il faut remonter au XIXe siècle pour trouver un écrivain aussi prolifique, quelles qu’en soient par ailleurs les qualités. Au XXe, il n’y a guère que Simenon à concourir dans cette catégorie. L’appétit compulsif de ce dernier trouvait une forme d’apaisement et de repos dans l’impavidité de Maigret. Celui d’Onfray peut s’appuyer sur le souvenir plein de sérénité de son père, ouvrier agricole. Il lui a consacré deux livres bouleversants, Esthétique du pôle Nord (2002) et le prologue à Cosmos (2015). Un double hommage, virgilien, ramuzien, autant qu’on voudra tant c’est beau, élémentaire et royal (le roi est au-dessus des vanités de ce monde, le paysan en dehors, disait Ramuz – bref, c’est la même chose).
Mais Onfray n’ira pas. Il est pourtant donné à 9 % (Ifop). Ou plutôt, devrions-nous dire, il n’est donné qu’à 9 %. Faute d’être populiste, son Front populaire ne s’adresse pas au peuple. Le peuple, brisé et déchu, c’est l’affaire de Cyril Hanouna et de Jean-Marie Bigard, donné lui à 13 %. Onfray, Bigard. À eux deux, ils rejouent la dialectique populiste théorisée par le sociologue William Foote Whyte dans Street Corner Society (1943) entre le « gars de la fac » et le « gars de la rue ». L’homme politique qui en fera la synthèse raflera la mise.
L’adjudant-chef Bigard
Bigard, parlons-en. Il hérite d’une solide et vieille tradition, mais que les nouveaux z’humoristes émasculés de France Inter et d’ailleurs ont renvoyé dans la grande galerie de l’Évolution du rire, la farce médiévale qui baigne dans la graisse. Chez Bigard, le rire gras prédomine, il n’est pas encore devenu maigre. C’est la cuisine des pauvres : généreuse, elle remplit la panse et donne des gaz, instrument à vent peu coûteux et pétaradant. Bigard ne néglige aucun ressort comique et celui-là moins qu’un autre, au grand dam des narines délicates. Pourquoi pas ? Que ces dernières nous excusent, mais le Pétomane, de son vrai nom Joseph Pujol, interprétait il y a plus d’un siècle des airs d’opéra en modulant ses riches flatulences devant le prince de Galles et le Tout-Paris. Bigard se contente d’un « lâcher de salopes ». Mais avec l’âge les « salopes » se sont flétries, le proxénète aussi. Il a les yeux embués, le visage tout boursouflé, comme s’il prenait de la cortisone mélangé à de la levure fraîche. En termes de reconnaissance faciale, c’est pas ça ! Mais c’est spectaculaire. Il a une gueule, une vraie, une enfarinée bien plâtreuse et bouffie, prodigieusement volumineuse. Bon, son programme ? Rouvrir les bistrots. C’est sûr, ça pose son homme à l’heure de l’apéro, mais pas à celle de l’appel à la mobilisation générale.
Qui sera le candidat surprise ?
Un peu partout, les pitres ont posé leur séant sur le trône vacant du pouvoir, comme naguère au carnaval. Beppe Grillo en Italie, Volodymyr Zelensky en Ukraine, Jeff Tuche dans Les Tuche 3 élu avec 57 % des suffrages. Si Jean-Paul Rouve parvient à devenir président, pourquoi pas moi, doivent se dire Bigard et Hanouna ? L’avenir est sans nul doute à la pitrocratie et à la clownocrature. Rappelons d’ailleurs que le populisme est un « vaffanculisme » – ce qui, au passage, témoigne de son indécrottable stérilité ! C’est Beppe Grillo qui en a fixé dans son style inimitable l’essence négative le 8 septembre 2007 quand il a lancé son premier « V-day » (« Vaffanculo-day », le jour du « Va te faire foutre »). Le « vaffanculisme » donc – en bon français, le dégagisme. De ce point de vue, le vote populiste, c’est l’arme fatale. Plus qu’un vote sanction, c’est un vote éliminatoire, comme dans les jeux télévisés. Sortir les sortants. Mais après…
Y a-t-il quelqu’un dans la salle, comme le demandait le couple Dard-Mocky ? Un chef, quoi ? Y a-t-il un Bonaparte, un Murat, un Chabert, rongeant son frein dans une ville de province prêt à renverser la table et à nous offrir une campagne d’Italie une fois la porte d’Italie franchie (point besoin de traverser les Alpes cette fois-ci, le périphérique suffira) ? Non, non, personne ! C’est sinistre. Ceux qui devraient y aller n’y vont pas et ceux qui ne devraient pas y vont. On attend l’invité surprise, le candidat mystère, l’homme providentiel, le dieu tombé du ciel. Celui qui nous rappellera que nous ne sommes pas encore morts.
Retrouvez la suite de la Biopolitique du coronavirus dans le livre du même nom à paraître aux éditions de la Nouvelle Librairie début juillet.
Biopolitique du coronavirus (1). La leçon de Michel Foucault
Biopolitique du coronavirus (2). Le patient zéro et l’infini
Biopolitique du coronavirus (3). Sale temps pour les « No border »
Biopolitique du coronavirus (4). L’immunodéficience des élites
Biopolitique du coronavirus (5). Affaire Griveaux : Paris vaut bien une épidémie
Biopolitique du coronavirus (6). Docteur Molière et Mister Diafoirus
Biopolitique du coronavirus (7). Gilets jaunes et blouses blanches : des «métiers de merde»?
Biopolitique du coronavirus (8). Festivus Coronafestivus, Philippe Muray à mon balcon
Biopolitique du coronavirus (9). La farce du langage des signes
Biopolitique du coronavirus (10). Ehpad, un si discret gérontocide
Biopolitique du coronavirus (11). Globésité, l’autre pandémie
Biopolitique du coronavirus (12). La conjugalité au temps du confinement : baby-boom, tartes et divorces
Biopolitique du coronavirus (13). Au bon plaisir de l’immigration : nique ta mère et rodéos sauvages
Une réponse
C’est un feuilleton drôle et féroce. J’attends avec impatience l’ouvrage de F.Bousquet qui décidément nous ravit avec sa prose exceptionnelle. A bientôt.