“La mort a été désocialisée, et industrialisée. Les deux sont liés : c’est parce qu’on l’a cachée, parce qu’on l’a désocialisée qu’on a pu la rendre industrielle et que l’on a pu s’habituer à manger de la viande sans penser que c’est la chair des animaux”, explique-t-il. De fait, la consommation de viande a été multipliée par quatre depuis le XIXe siècle.
Charles Stépanoff, L’animal et la mort, Chasses, modernité et crise du sauvage, La Découverte, 2021
Une réponse
La présentatrice nous plonge d’emblée dans un flux de paroles accéléré bien caractéristique des machines pensantes contemporaines. Puis c’est l’invité qui évoque quelque chose comme la volonté des premiers agriculteurs de « maintenir une extériorité sauvage ».
Je vais relire l’article sur la chasse publié dans le numéro 169 d’Éléments, pour respirer …