
Le couple formé par la droite chrétienne américaine et Israël avait tout d’un mariage prospère. Mais le vernis se craquelle peu à peu, tant et si bien que la droite évangélique rompt doucement avec son allié historique. Un divorce qui pourrait rebattre les cartes du trumpisme.

Dès qu’il est question de l’IA, on se demande quels en seront les bons et les mauvais usages. On entend maîtriser et réglementer cet outil. Pourtant, l’IA n’est pas un outil, c’est une machine. Ça change tout, à tel point que la bonne question n’est pas de savoir ce que nous allons faire avec l’IA, mais ce qui va arriver à l’homme à l’ère de l’IA.

Pas la peine d’être savant politologue pour sentir que l’actuelle situation commence à bigrement sentir le sapin. Un peu comme si le « cercle de la raison » vivait ses derniers moments. Explications.

Alors que, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, les partis prônant la réalisation d’un avenir radieux, telles les formations politiques communistes, avaient le vent en poupe et qu’Yves Montand fredonnait « Ô bella ciao, bella ciao. bella ciao… », les forces politiques qui rencontrent désormais le succès sont celles qui jouent sur la nostalgie des années 1980, voire des décennies précédentes.

Cette fameuse union des droites est un serpent de mer ressortant régulièrement du nid. Un récent sondage Ifop, commandé par Valeurs actuelles, ce 21 octobre, vient lui redonner un semblant de lustre. Mouvement de fond dans une France qu’on dit être de plus en plus à droite ou simple lifting d’un concept un brin fatigué ?

Marine Le Pen contre Jean-Luc Mélenchon – c’est peut-être l’affiche du second tour de la présidentielle de 2027. C’est en tout cas le pari de notre grande soirée-débat. Deux auteurs, deux livres : Rodolphe Cart, qui signe un « Jean-Luc Mélenchon, le bruit et la fureur », aussi saignant que documenté, et Vincent Coussedière, philosophe du populisme, qui publie « Marine Le Pen comme je l’imaginais », portrait d’une femme au seuil de son destin, entre tragédie et possible transfiguration politique. Venez nombreux participer à ce duel d’idées qui aura lieu à Paris, ce vendredi 24 octobre, à 19 h 30, au 10 rue Croix-des-Petits-Champs, dans le 1er arrondissement parisien.

Dans une société où les clivages communautaires et ethniques se radicalisent, Houria Bouteldja, militante décoloniale, propose une analyse percutante des dynamiques raciales et capitalistes qui façonnent nos réalités. Au-delà des lectures superficielles et des réflexes pavloviens, Louis Faraud se penche sur son ouvrage « Beaufs et barbares. Le pari du nous », pour explorer le « pacte racial » qu’elle théorise, unissant élites et classes populaires blanches, et interroger les tensions et les possibles convergences entre « beaufs » et « barbares ».
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