
En 1979, avec l’arrivée au pouvoir de Margareth Thatcher en Angleterre et celle de Ronald Reagan, un an plus tard aux USA, les idées libérales connaissent un regain de popularité en France. Que reste-t-il aujourd’hui de cet engouement ?

Philosophe inclassable, Ludwig Klages (1872-1956) fut tour à tour théoricien du biocentrisme, critique radical de la modernité et fondateur d’un « cercle cosmique » où se côtoyaient mystiques catholiques, poètes juifs et païens inspirés. À rebours de la tradition chrétienne comme du rationalisme cartésien, il substituait à la dualité corps-esprit une unité profonde du corps et de l’âme, opposée à la stérilité de l’esprit abstrait. Ennemi du progrès, pourfendeur de la mécanisation du monde, penseur des frontières, de l’enracinement et du rythme vital, Klages fut longtemps relégué dans les marges – trop païen pour les uns, trop antimoderne pour les autres. Avec « Ludwig Klages. Une philosophie biocentrique », François Plat Colonna (La Nouvelle Librairie, coll. « Longue Mémoire » de l’Institut Iliade) offre une remarquable porte d’entrée dans une œuvre tour à tour envoûtante et dérangeante, renouant avec une pensée de la vie, de l’âme et du monde qui parle étrangement à notre époque désaccordée.

Dans un article brillant publié sur le site de « Causeur », Élisabeth Lévy prend au sérieux l’avertissement du général Mandon appelant la France à se préparer à une guerre avec la Russie. Intitulée « Mourir pour Kiev », son éditorial réactive le souvenir de Dantzig en 1939. Un parallèle qui oblige à revisiter un siècle d’illusions diplomatiques et de solidarités proclamées mais rarement assumées. Dans un moment où le bellicisme de Macron, plus impopulaire que jamais, confine à l’aveuglement stratégique, la question n’est pas de savoir s’il faut « mourir pour Kiev », mais de mesurer ce que la France risque en soufflant sur les braises d’un conflit qui ne met nullement en jeu sa survie nationale.

Un membre éminent du showbiz, tel Alain Souchon, qui dénonce le « péril fasciste » en traitant les électeurs du Rassemblement national de « cons », rien que de plus banal. Ce qui l’est moins, c’est la polémique qui s’ensuit, obligeant notre artiste a rapidement présenter ses excuses. Comme si quelque chose ne tournait plus rond au royaume des paillettes.

Pour nos confères de Boulevard Voltaire, notre collaborateur, Nicolas Gauthier, se penche sur le dernier ouvrage de Vincent Coussedière, paru aux éditions de la Nouvelle Librairie, dans lequel l’auteur analyse le phénomène « Marine Le Pen ». « Marine » telle qu’elle est, et telle qu’elle aurait pu être…

Dans cette nouvelle mission, Omerta reçoit notre collaborateur Lionel Baland, pour analyser la montée des mouvement patriotes et nationalistes dans de nombreux pays d’Europe, se penchant sur les différentes causes de ce mouvement général, ses conséquences et la manière dont la France pourrait s’inspirer de ces réussites.

Trente ans après Srebrenica, la Bosnie vit toujours dans l’ombre du 11 juillet 1995. Consacré « génocide » par les Nations unies, l’événement a figé la mémoire du conflit dans une lecture univoque : des bourreaux serbes, des victimes musulmanes. Or, une part entière de la guerre reste refoulée — celle des villages serbes rayés de la carte, des civils assassinés, des églises rasées. Pour les Serbes, la justice internationale a tranché avant d’instruire. À La Haye, l’histoire a été écrite à coups d’acquittements sélectifs et de qualifications discutables, au prix d’une humiliation mémorielle qui alimente la défiance. À mesure que le « génocide de Srebrenica » devient dogme politique, toute relecture factuelle est frappée d’anathème. Dušan Pavlović, ancien expert au Tribunal pénal international pour l’ex-Yougoslavie, refuse cette amnésie organisée. Explication.
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