Description
Au sommaire :
• La tradition indo-européenne dans le monde germanique (Jean Haudry)
• Le nom des Germains (Vincent Samson)
• La royauté wodanique des Germains (Jean-Paul Allard)
• Les « guerriers-fauves » dans le monde nordique ancien (Vincent Samson)
• Wieland le forgeron, les serpents et la magie (Claude Lecouteux)
• Sur les origines de l’écriture runique (Alain de Benoist)
• Que devons-nous aux Germains ? (Emanuel Mickel)
Et aussi…
• Porphyre et l’interprétation (Kostas Mavrakis)
• Une Antigone des temps modernes (Claude Karnoouh)
• L’historien des religions Otto Huth et la métaphysique de Ludwig Klages (Jens Grunwald)
L’habitude s’est prise dans certains milieux de rapporter exclusivement les origines européennes à la philosophie grecque, au droit romain et à la religion chrétienne, ce qui revient à faire bon marché des composantes celtiques, germaniques et balto-slaves de l’Europe. Le passé européen ne se réduit pourtant pas à la trilogie Rome-Athènes-Jérusalem. C’est ce que montre amplement ce numéro de Nouvelle Ecole qui, après des livraisons déjà consacrées aux Celtes, aux Grecs et aux Romains, vient compléter le panorama de la vieille Europe.
Dès avant la conquête romaine, des migrations s’étaient déjà déroulées vers l’Ouest à partir de l’Europe centrale : il s’agit des vastes mouvements de populations celtiques qui, du VIe au IIIe siècles av. notre ère, se déployèrent sur une aire immense, allant de l’extrémité de l’Espagne jusqu’à la mer Noire. Le tourbillon des « grandes invasions » germaniques est d’une date ultérieure.
A partir du milieu du VIIIe siècle, la fusion sera complète entre l’élément germanique et l’élément romain ou gallo-romain, toutes les civilisations de l’Occident médiéval devenant des synthèses culturelles héritières, dans des proportions variables, à la fois de Rome et de la culture germanique.
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